MACKENZIE (George), jurisconsulte écossais, né en 1636 à Dundee, dans le comté d'Angus, m. en 1691, vint étudier à l'Université de Bourges, acquit une grande réputation au barreau d’Édimbourg, et fut choisi comme défenseur par le marquis d'Argyle, accusé de trahison (1661); devint ensuite juge d'une cour criminelle, avocat du roi, et enfin l'un des lords du conseil privé en Écosse; il montra dans ces fonctions un tel zèle pour la cause du roi que les Covenantaires l'appelaient l’Avocat sanguinaire. MACKAU (Armand, baron de), amiral français, né à Paris truffes noires en tranches et huile de truffe blanche 1788, d'une famille originaire d'Irlande, m. en 1855, s'empara en 1811, n'étant encore qu'enseigne, d'un brick anglais beaucoup mieux armé, fut en récompense promu immédiatement au grade de lieutenant de vaisseau, et fut nommé capitaine de frégate dès l'année suivante, après avoir capturé plusieurs corsaires. Trottoir : l'homme qui marche en compagnie d'une femme sur les trottoirs doit se tenir du côté de la circulation
Le pauvre garçon est mort, il y a deux ans, d’un coup de pierre reçu à la tête, dans une rixe. Le 26 juin 1652, les deux rivaux se livrent, aux portes mêmes de Paris, dans le faubourg St-Antoine, un combat sanglant, qui ne décide rien. Mazarin fait déclarer cet arrêt attentatoire aux droits de la royauté, et sur la résistance du parlement, il ordonne l’arrestation de deux des membres de ce corps, le président de Blancménil et le conseiller Broussel. Le parlement venait de rendre un arrêt célèbre, l’arrêt d’union, par lequel il s’engageait à se réunir au grand conseil, à la cour des comptes et à la cour des aides, pour délibérer sur les affaires d’État et réformer la constitution, s’érigeant ainsi en corps politique. Le parlement rendit un arrêt pour défendre cet exercice ; et un jour qu’on opinait, un président parlant selon le désir de la cour, son fils, qui était conseiller, dit : « Quand ce sera mon tour, je fronderai bien l’opinion de mon père. Or, le premier bond révolutionnaire ira droit à ces tombes qu’il s’agit de profaner, les unes pour jeter au fumier leurs cadavres-symboles, les autres pour rendre au jour ce qui agonisait, enterré vif
Consommé Réjane. - Consommé de volaille, additionné d’une infusion de cerfeuil. Garniture abondante de quenelles en farce de volaille, moulées à la cuiller à café et fourrées de gelée de volaille réduite, froide et hachée, de façon à obtenir des quenelles dont, après pochage, l’intérieur est liquoreux ; paupiettes de feuilles de laitues farcies et pochées ; grosse julienne de carottes et de navets tombée au Consommé ; pluches de cerfeuil. Garniture : Petits pois frits apprêtés de la façon suivante : 100 grammes de farine tamisée détrempée avec 1 œuf et demi ou 2 tout petits ; une pincée de sel fin, et environ 2 décilitres de crème bien fraîche, ajoutée petit à petit. Garniture : Royale Crécy au Velouté, et royale crème aux avelines, détaillées en confettis ; œufs filés. C’est que dans ces caves, dont la température basse et régulière est très propice aux végétations cryptogamiques, les spores de plusieurs petits champignons, le Penicilium glaucum, l’Aspergillus niger, se déposent et fructifient sur les fromages frais. Et l’une chuchotait : « C’est le petit Saint-Loup. Couvrir cet appareil avec deux demi-circonférences représentant la grandeur du Canapé ; et faites : l’une sur une rondelle coupée très mince de saucisson de Lyon, l’autre sur une rondelle de fromage de Gruyère
Le peuple de Paris se soulève, dresse dans les rues des barricades (V. Il était correspondant de l’Académie des sciences de Paris et membre de presque toutes celles d’Italie. « Il y avait, dit-il, dans les fossés de Paris une troupe de jeunes gens qui se battaient à coups de pierre avec des frondes. Ch. Bailly, 1849. - Blum et Lachmann ont publié à Berlin, en 1853 (dans les Agrimensores romani), un livre De limitibus, qu’ils attribuent à Frontin, mais sans preuve suffisante. Les Stratagèmes ont été imprimés dans les Veteres de re militari scriptores, Wesel, 1670, in-8, et plusieurs fois séparément, par Oudendorp, Leyde, 1731 ; par Schwebel, Leipsik, 1772, avec notes ; ils ont été traduits en français par un ancien officier, Paris, 1772 ; et de nouveau par M. Baudement (1849 dans la collection Nisard). FRONTIN, S. Julius Frontinus, écrivain latin, né vers l’an 40 de J. -C., mort vers l’an 106 fut préteur de la ville, trois fois consul, et commanda les armées en qualité de proconsul dans l’expédition d’Agricola en Bretagne (78). Il reste de lui deux ouvrages principaux : Stratagèmes de guerre, en 4 livres, offrant le récit de toutes sortes de ruses de guerre tirées de la vie des grands capitaines grecs, romains et carthaginois ; et De aquæductibus urbis Romæ, contenant non-seulement la description fort bien faite des aqueducs de Rome au temps de Néron, mais aussi leur histoire ; il composa ce dernier écrit pendant qu’il était lui-même curateur des eaux de la ville